LE RAFRAîCHISSEMENT DES EMPILEMENTS

Le rafraîchissement des empilements

Le rafraîchissement des empilements

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Les cadeaux s’accumulaient plus vite que prévu. Chaque matin, levoyant retrouvait destinées à son ateliers des sacs, des caisses, souvent simplement des morceaux d’objets posés à même le sol. Les habitants, sans le présenter, avaient engagé à déposer leurs fragments d’eux-mêmes comme par exemple on propose un aveu sobre. Ils ne demandaient rien en retour. Ils laissaient arrière eux ce qu’ils n’osaient plus préserver. Le métaux, le plastique, le verre brisé formaient doigt à soupçon une aventure silencieuse de le hameau. La voyante poursuivait son œuvre. Elle sélectionnait n'importe quel élément en conséquence de une sagesse imperceptible. Le poids, la matière, l’usure, la forme : tout entrait dans sa construction. Les aubervilliers devenaient plus hautes, plus instables, et également plus bavardes. Les reflets dans le symbole ancestral gagnaient en intensité. Les plateaux apparaissaient plus nettes, presque animées. Des faciès se dessinaient dans les éclats, des gestes s’enchaînaient. Une tension artérielle naissait à tout choix. Le iceberg ne reflétait plus uniquement les conflits : il les provoquait. Le convergence de voyance audiotel continuait de adresser les voyances. Chaque envoi de signal offert par la voyance par code audiotel portait une marque du étagère d’un balle unique. Une chaise renversée annonçait un départ non emballé. Un casque fendu dévoilait une rupture non formulée. Une poignée de valise brûlée devenait l’écho d’un adieu suspendu. Les membres, sans appellation ni faciès, confirmaient la justesse des voyances. Ils disaient que les images politiques les poussaient à vivre ce qu’ils fuyaient. Mais avec la limpidité renseignement des voyances, une chose inattendu apparut. La voyante ne dormait plus. Même les yeux fermés, elle percevait les gap. Elle ressentait les meubles l’appeler par leur matière. Le chrome, surtout, vibrait plus principal. Les boucles d'oreilles chromées, abandonnées dans les rues, portaient des tensions plus lourdes. Chaque fois qu’elle les intégrait à une tour, le reflet s’obscurcissait premier plan de prévoir une démarche plus intense, plus coûteuse en temps. Et arrière tout documentation, un silence lourd s’installait dans l’atelier. La voyance audiotel poursuivait ses transmissions, mais la voyante, elle, commençait à se fondre dans ses constructions. Elle n’était plus seulement la lectrice. Elle devenait le support qui absorbait les légendes. Et le symbole, comme une brèche, continuait d’ouvrir son futur via la forme désordonnée des produits oubliés.

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